De nombreux messages incitant à la haine tribale continuent de circuler sur les réseaux sociaux après les élections générales en République démocratique du Congo (RDC). Sur le réseau social X, un internaute a déclaré que le Katanga appartient aux Katangais et le Kasaï aux Kasaïens. Il s’agit ici de deux communautés ethniques. Et pourtant, la constitution du pays confirme que tout Congolais a le devoir de respecter et de traiter ses concitoyens sans discrimination aucune, et d’entretenir avec eux des relations qui permettent de sauvegarder, de promouvoir et de renforcer l’unité nationale.

Citation : « Même si c’est l’argent du Kasaï qui a acheté le cercueil de Mzee Kabila !! Le katanga appartient au katangais le Kasaï aux Kasaiens !! Construisez chez vous !! », a écrit l’auteur de la publication. 

D’après l’article 66 de la constitution de la RDC, « tout Congolais a le devoir de respecter et de traiter ses concitoyens sans discrimination aucune, et d’entretenir avec eux des relations qui permettent de sauvegarder, de promouvoir et de renforcer l’unité nationale, le respect et la tolérance réciproques. Il a, en outre, le devoir de préserver et de renforcer la solidarité nationale singulièrement lorsque celle-ci est menacée ». 

De plus, l’article 30 de la constitution précise que toute personne qui se trouve sur le territoire national a le droit d’y circuler librement, d’y fixer sa résidence, de le quitter et d’y revenir dans les conditions fixées par la loi. Aucun Congolais ne peut être ni expulsé du territoire de la République ni être contraint à l’exil, ni être forcé à habiter hors de sa résidence habituelle.” 

Ces discours de haine constituent non seulement une infraction à la législation nationale, mais ils sont également contraires aux droits de l’homme. Ils représentent une menace pour la cohésion nationale, la paix et la protection des habitants en République démocratique du Congo.

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Cet article est rédigé par BALOBAKI CHECK dans le cadre du projet de promotion de la cohésion sociale et de la paix à travers la lutte contre les fausses informations en RDC