Sur Facebook, un utilisateur a provoqué une vive réaction en écrivant : “Bandeko boyebisa nga nanu pardon vraiment nalingi nayeba kk est ce que ba ndundu pe bakufaka ?” Ce commentaire, qui semble banal, véhicule en réalité une attitude discriminatoire à l’encontre des personnes atteintes d’albinisme. 

De tels propos non seulement déshumanisent les personnes albinos, mais ils alimentent également des représentations biaisées. L’albinisme, qui est une condition génétique affectant la pigmentation de la peau, des cheveux et des yeux, est souvent mal compris et associé à des croyances erronées. En insinuant que les albinos ne méritent pas d’empathie ou de respect, ce discours contribue à la marginalisation de cette communauté déjà vulnérable. 

Les personnes albinos en République démocratique du Congo font face à des difficultés, y compris la discrimination sociale. La Constitution congolaise interdit la discrimination dans son article 66, qui déclare : “Tout congolais a le droit de respecter et de traiter ses concitoyens sans discrimination aucune et d’entretenir avec eux des relations qui permettent de sauvegarder, de promouvoir et de renforcer l’unité natonale, le respect et la tolérance réciproques. Il a, en outre, le devoir de préserver et de renforcer la solidarité nationale, singulièrement lorsque celle-ci est menacée.” Elle garantit également l’égalité de tous les citoyens, indépendamment de leur condition physique ou de leur apparence, dans l’article 12.

Les propos tenus par cet internaute, qui semblent minimiser la valeur de la vie des albinos, ne doivent pas être pris à la légère. Ils mettent en lumière la nécessité d’une vigilance constante contre la discrimination et la stigmatisation. 

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Cet article est rédigé par BALOBAKI CHECK dans le cadre du projet de promotion de la cohésion sociale et de la paix à travers la lutte contre les fausses informations en RDC