Une rumeur avait annoncé son ralliement à Martin Fayulu pour défendre «la vérité des urnes », credo de l’opposant qui continue à clamer sa victoire à la présidentielle de 2018.
A deux jours de la présidentielle, le Prix Nobel de la paix a déclaré dans une vidéo qu’il était « candidat non pas pour débuter une carrière politique mais pour convertir mon Prix Nobel de la paix en une paix réelle et totale qui mettrait fin à cette guerre qui a déjà fait plus de 10 millions de morts. »
Cette sortie médiatique, faite le 18 décembre, a coupé court aux rumeurs sur son ralliement à Martin Fayulu dont il est proche. Elle a aussi mis fin aux supputations sur son retrait de la course à la présidentielle prévue le 20 décembre 2023 à cause des irrégularités du processus électoral.
Lesquelles irrégularités l’avaient conduit a déposé une plainte collective avec Martin Fayulu et Théodore Ngoy contre le président de la CENI et le ministre de l’intérieur pour fustiger des « abstentions coupables » et des « irrégularités » du processus électoral. La cour constitutionnelle lors de son audience du 14 décembre a rejeté cette plainte.
Dans la vidéo, le célèbre gynécologue a réitéré ses critiques contre le processus électoral en ces termes : « la plus grande escroquerie électorale du siècle est en téléchargement à la CENI. Ainsi le 20 décembre, la RDC risque d’être élue capitale mondiale de la fraude électorale. ».
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